jeudi 8 octobre 2009

SHIRAZ, NUMBER ONE, CONSTITUTION ROAD, 2006, WESTERN CAPE, ROBERTSON WINERY




Après avoir lu de bons commentaires sur ce vin sud-africain. J’ai décidé d’en faire l’essai. C’est le vin haut de gamme de ce producteur. Le vin a été élevé 30 mois en barriques neuves de chêne français et américain!!! C’est du bois ça. Je ne sais trop à quoi m’attendre. Voyons ce que ça donne.

Le nez est bien expressif avec de très doux arômes de fruits noirs et rouges, de pâtisserie, de vanille et autres épices douces et complété par un léger aspect torréfié. En bouche, le vin est riche et ample, avec un fruité très doux, intense, mâtiné de douces notes épicées. Le milieu de bouche dévoile une très bonne concentration, de la matière généreuse et ronde de bon volume, sur une texture très souple. La finale poursuit dans la même veine de douceur, mais avec une pointe d’amertume qui se révèle en toute fin, sur une allonge de bon calibre.

Ce vin est à mon avis impeccable et de très belle qualité pour le prix demandé (28.80$), mais c’est le style de vin qu’on se sent un peu obligé de justifier, car il ne cadre pas avec le profil classique du vin rouge sec. Ce vin est pourtant bien sec avec 3.5g/L de sucres résiduels. Ceci dit, le producteur a bien fait de choisir la dénomination Shiraz pour ce vin, car on est clairement du côté de l’archétype Nouveau-Monde. Le vin est puissant, le fruit est doux, certains diraient sucré. Le boisé est bien marqué, l’alcool titre à 14.9% et la texture est d’une grande souplesse. Mais malgré tout, le vin se tient et atteint un équilibre dans son style. J’ai bien aimé ce vin, le premier verre impressionne et se suffit à lui-même, alors que dès le deuxième on frôle la saturation. C’est donc le genre de bouteille à ouvrir pour plusieurs personnes, ou bien comme je l’ai fait, à boire sur trois jours. Le vin a d’ailleurs très bien tenu sur cette période, et le producteur parle d’un potentiel de garde de 7-10 ans pour celui-ci. J'avoue ne pas avoir de référence pour imaginer l'évolution de ce type de ce vin et le genre de profil qu'il pourra avoir dans quelques années.

1 commentaire:

  1. Ce vin m'avait estomaqué (2005) lors du salon des vins 2008.
    Sa générosité, mais aussi l'amplitude de sa bouche était un must pour moi.
    Après des vins déséquilibrés et coûteux, quel plaisir. Il m'en reste plusieurs bouteilles. Ai-je du 2006 ? C'est à voir. Si oui, de mémoire, il m'avait semblé un peu moins réussi.
    André (Carcajou)

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