samedi 21 avril 2012
James Suckling et SAQ: Où est le scandale?
J'ai déjà abordé le sujet de la collaboration entre la SAQ et James Suckling dans un précédant texte. Voilà que cette histoire rebondit avec la révélation que M. Suckling a touché 24,000$ de la SAQ. Pour moi que l'argent ait été versé au départ de la collaboration ou plus tard est sans importance. Je dirais même que ça ne me dérange pas que cette somme ait été versée car ce qui me dérange vraiment c'est le principe même de cette promotion. La SAQ devrait ne rien avoir à faire avec les notes de critiques, que ce soit pour la promotion ou pour la sélection des vins qu'elle offre. Car en plus de la promo Suckling, je me suis laissé dire par des agents en vin que les notes de gourous américains sont un des critères dont la SAQ se sert pour sélectionner les vins qu'elle mettra ensuite en marché. Cela est à mon sens inacceptable, mais en retenant les services de M. Suckling, la SAQ est cohérente dans sa dérive. Je n'en démord pas, miser sur les notes, surtout celles sur 100, comme argument de vente, c'est une façon d'abêtir la clientèle, et cela va contre le mandat et la raison d'être de ce monopole. Le vrai scandale il est là. Une fois qu'on accepte cet état de fait, je dirais que 24,000$ pour les services de James Suckling, c'est plutôt une aubaine.
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Je suis assez d'accord avec vous, tout compte fait. Ce qui, à mon sens, paraît moins reluisant dans la position de la SAQ, c'est le fait d'avoir caché / camouflé / dissimulé / etouffé cette rémunération. Et qu'en définitive, il aura fallu se prévaloir d'une demande en vertu de la loi d"accès à l'information pour que cette information, niée au départ, soit enfin exposée publiquement.
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