vendredi 25 octobre 2013
L'effet Veblen peut-il agir au dépanneur? (suite)
Petite suite à un article précédant
sur l'initiative de Julia Wines de vendre un vin à 70$ en dépanneur. Je
disais dans ce texte qu'il était possible pour un négociant sérieux
d'importer en vrac du vin de haute qualité. Voici une entrevue
de David Santerre avec le sommelier Patrick Saint-Vincent à ce sujet.
Il faut rappeler que l'intégrité de M. Saint-Vincent avait été remise en
cause par plusieurs lorsqu'il s'était associé à la promotion de ces
vins. Serait-ce là un visage du snobisme dont je traitais dans mon texte
précédant? Je ne sais pas, mais toujours est-il que M. Saint-Vincent
donne des détails sur cette opération qui devraient faire ravaler
quelques railleries. Qu'on me comprenne bien. Je ne suis pas en train de
dire que les vins de Julia Wines méritent d'être achetés par un amateur
sérieux. Je dis juste que si c'est l'opération est bien menée, ça peut combler
un besoin, soit la possibilité d'acheter un vin potable à la dernière
minute dans un dépanneur. Je doute que ces vins offrent un vrai bon RQP,
mais comme produit de niche dans un système monopolistique, encore une
fois, si c'est bien mené, ce n'est pas une initiative ridicule.
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