Je suis tombé avec amusement sur cette résolution pour 2012 de Frederic Fortin sur le blogue de la SAQ:
" En ce qui me concerne, je m’engage à redécouvrir les vins du Nouveau Monde et à le faire, cette fois-ci, sans a priori négatif ou préjugé défavorable."
Il faut dire que M. Fortin revient d'un voyage au Chili, qui comptait aussi la sommelière Jessica Harnois, et dont j'ai parlé récemment, elle qui s'émerveillait à propos de Vina Vik. J'aime la résolution de M. Fortin, mais j'aime surtout le fait qu'il reconnaisse avoir des préjugés défavorables à l'égard des vins du Nouveau-Monde. J'aime aussi que ce soit un voyage au Chili qui lui ait permis de s'ouvrir les yeux sur la diversité des vins de ces pays. Toutefois, s'il faut que chaque amateur se rende au Chili pour voir les vins de ce pays différemment, la situation n'est pas à la veille de changer. Pas besoin d'aller au Chili pour apprendre que ce pays compte aujourd'hui une grande variété de terroirs et que cela se reflète de plus en plus dans ses vins. On peut se contenter de consulter mon blogue... mais c'est certain que ça n'a pas le charme d'un voyage au Chili. M. Fortin ajoute même que des vins chiliens peuvent rivaliser avec les grands vins bordelais et toscans. C'est pas moi qui le dit...
Moi pour 2012 je n'ai pas de résolution, mais plutôt un souhait. Celui de voir la SAQ améliorer son offre de vins chiliens pour mieux rendre compte des progrès de ce pays. Cette offre s'est bonifiée au cours des dernières années, mais elle est encore loin d'être un reflet fidèle du Chili vinicole actuel. Celui qui peut susciter des conversions. Amener le meilleur du Chili à ceux qui ne peuvent s'y rendre. Voilà une autre façon de faire tomber des préjugés défavorables.
24 Décembre
Une de mes idées fixes à propos du vin est que si on est prêt à laisser l'aspect prestige de côté, il y a moyen de très bien boire à une fraction du prix. Toutes les dégustations à l'aveugle démontrent cela, mais il y a une très forte résistance chez l'amateur passionné à admettre ce fait. C'est compréhensible, quand on décide de payer plus cher pour une appellation spécifique, il est difficile d'admettre que cette prime est essentiellement reliée au prestige de l'étiquette. La dernière chronique de Nick Hamilton rapporte ses résultats de dégustation à l'aveugle dans la catégorie des vins mousseux. Sa conclusion, le Champagne est un vin mousseux cher, au RQP décevant, et pour lequel il y a de meilleures alternatives si on est prêt à ne pas avoir l'appellation Champagne inscrite sur l'étiquette.
Article de Jacques Benoît
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vendredi 23 décembre 2011
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À propos du vin mousseux, autre chroniqueur, autre point de vue. Jacques Benoît, sur Cyberpresse, vante les qualités et l'originalité du Champagne. Mais du même souffle il nous répète que c'est trop cher, sans offrir d'alternatives. Le lecteur peut facilement penser que pour boire un bon vin mousseux il faut se payer le Champagne ou s'en passer.
RépondreSupprimerClaude
Bonjour Claude,
RépondreSupprimerBien d'accord avec ton souhait de voir éventuellement la SAQ augmenter son offre de bons vins chiliens.
Je suis justement en train d'écrire un modeste dossier sur l'avenir des vins du Chili que je publierai au cours du mois de janvier. Je te le dirai lorsque cela sera fait.
Je te souhaite une Bonne Nouvelle Année!
Yves
Still alive, Claude ?
RépondreSupprimerAuxey-Duresses
Alive but not kicking...
RépondreSupprimerClaude
we're missing you.
RépondreSupprimerje pensais que mon ordi était ''buggé''.
Bien hâte de pouvoir de lire à nouveau.
Charlyboy