samedi 26 mars 2011

Et si l'amateur était la meilleure référence pour l'amateur...


Article intéressant ce week-end de Bill Zacharkiw dans The Gazette. Ça rejoint des sujets que j'ai abordés récemment comme la promo Suckling, les grandes différences de perception entre dégustateurs et la capacité très limitée de ceux-ci à nommer les choses avec précision et exactitude. Ces deux derniers éléments étant de forts arguments contre le système trop précis de notation sur 100. En lisant le texte de M. Zacharkiw, je me disais qu'au fond, la meilleure source est encore quelqu'un qu'on suit avec régularité et en qui on a confiance comme dégustateur, et qui commente un vin qu'il a pris le temps de goûter sur une longue période en sachant le mettre dans son contexte. Ce n'est bien entendu pas une approche infaillible, loin de là, et comme je l'ai dit, il faut bien connaître celui qui commente, savoir quels sont nos points de convergence avec celui-ci. Cette personne peut aussi bien être un professionnel, qu'un amateur. Mais les professionnels prennent rarement le temps de suivre sur de longues périodes les vins qu'ils commentent. Ils ont trop de vins à commenter en trop peu de temps. Bien sûr, avec ce commentaire je prêche pour ma paroisse, celle de l'amateur, qu'il soit blogueur ou participant à un forum de discussion. Mais c'est ce type d'amateurs qui le plus souvent parlent de réelles expériences de dégustation, et non pas de rapport de dégustation ou de très nombreux vins sont dégustés les uns à la suite des autres. Bien entendu, cette approche cadre au mieux pour l'amateur moyen. Celui qui boit le plus souvent des vins accessibles au commun des mortels. Des vins auxquels n'est pas attachée une préconception trop forte. Pour le reste il y a toujours MasterCard et les grosses notes précises de Parker et Suckling.

http://www.montrealgazette.com/life/food-wine/Wine+Critiquing+critic/4506052/story.html

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