mardi 18 novembre 2014

REVUE DE PRESSE

Petite revue de quelques éléments qui ont retenu mon attention lors de mes lectures sur la toile.

D'abord un petit article de Vin Québec où l'on peut voir c'est au Québec, et de loin, que le Chili a la plus faible part de marché parmi les monopoles canadiens. Je persiste à penser que ce n'est pas une question de palais spécifique à une province, mais bien une question de mentalité générale dans un marché donné. Si demain matin vous me mettiez en charge de faire la sélection des vins chiliens offerts à la SAQ, une sélection qui devrait être élargie, et que les conseillers sur le plancher en faisait la promotion convenablement, la part de marché du Chili ferait un bond majeur au Québec. Il n'y a pas de palais québécois. C'est un mythe. 

Voici une sélection de vins de Pinot Noir publiée dans le magazine britannique Decanter. L'aspect intéressant, c'est qu'on a demandé à un chilien de faire cette sélection. Cet homme, c'est Patricio Tapia. Le Michel Phaneuf du Chili auteur du guide d'achat réputé, Descorchados. J'aime l'ouverture du Royaume-Uni en matière de vin. Un pays qui n'est centré sur aucun pays producteur ou continent. On ne peut que rêver de cela au Québec. Des 11 vins recommandés par M. Tapia, seulement deux sont offerts au Québec, soit le Montsecano, Refugio et le Cono Sur, 20 Barrels (à la SAQ c'est le 2012 qui est offert). 

Finalement, voici une série de petits textes publiés sur le site de la revue Drink Business et qui fait une liste des 10 tendances actuelles sur la scène vinicole chilienne. Une autre preuve de la richesse de la presse britannique en matière de vin.












5 commentaires:

  1. Pu goûter au Pinot Talinay de Tabali à la Grande dégustation de Montréal et c'est vraiment bon. J'espère vraiment voir ce type de produit en vente ici...

    Patrick

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  2. Salut Patrick,

    Tout se tient. Comme mentionné plus haut, le Québec est de loin la province où le Chili a la plus faible part de marché, il est donc normal que moins de vins chiliens intéressants se retrouvent sur les tablettes. Une chance qu'il y a l'Ontario à côté pour palier un peu à l'offre déficiente de la SAQ. Mais l'offre n'est pas tout. Il faut les vendre les vins. Quand je vois du Chardonnay Sol de Sol qui traîne encore sur les tablettes, ça me désole. On est loin du Royaume-Uni comme marché diversifié ouvert d'esprit. À quand un Riesling chilien sur les tablettes de la SAQ? Il y en a de superbes à très bons prix.


    Claude

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  3. Bonjour Claude,

    Je suis d'avis que les vins chiliens auraient des ventes plus élevés à la SAQ si tu recommençais à écrire des interventions et des suggestions sur Fouduvin !!!

    Je n'avais jamais entendu parler de ce Vina Aquitania Sol de Sol Chardonnay alors que maintenant j'ai le gout de l'essayer . Si tu avais mis cette recommandation sur FDV, j'en aurais peut-être acheté au dernier 10% !!!

    Raymond Lamontagne

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  4. Bonjour M. Lamontagne,

    Vous avez raison, j'aurais plus d'audience en publiant sur FDV, mais mes propos ne plaisent pas à tous. Je m'intéresse au Chili, pas à la Bourgogne... alors pour éviter la controverse et comme je n'aime pas me censurer, je me suis réfugié sur ce blogue. C'est la nouvelle mode chez les membres de FDV. Il faut croire que j'étais un précurseur en ce sens...

    Claude

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  5. Visite au Costco aujourd'hui. Je suis arrêté au rayon des livres pour feuilleter rapidement le Guide du Vin de Nadia Fournier. Je suis bien sûr aller à la section qui traite des vins du Chili. J'ai souri quand j'ai lu trois ou quatre fois qu'un vin donné se vendrait deux fois le prix s'il était d'ailleurs, en particulier des vin de Pinot Noir et de Sauvignon Blanc. Il me semble m'être fait reprocher cette chose plusieurs fois.

    Autre chose intrigante, Mme Fournier décrit le Pinot Noir, Refugio, de Montsecano, dont il est question ci-haut, comme funky et pas pour tout le monde. Pourtant elle note très bien le vin. Que veut-elle dire par funky? Bretté? Déviant? Quelle est la cause du funk? Pourquoi cela peut-il plaire à certains et pas à d'autres. Est-ce qu'il y aurait une catégorie d'amateurs qui auraient appris à aimer la puanteur dans le vin? Je suis toujours perplexe devant ce genre de commentaires flous. Un professionnel du vin devrait pouvoir nous dire avec précision ce qu'il en est d'un vin, plutôt que de le qualifier de funky.

    Claude

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