tag:blogger.com,1999:blog-8281064301801310792.post7793651967853934351..comments2021-11-21T21:29:55.250-05:00Comments on LE VIN AUX ANTIPODES: Cabernet et originalité chilienneClaude Vaillancourthttp://www.blogger.com/profile/08510462205136361381noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-8281064301801310792.post-62216017274010951202015-01-02T12:08:20.305-05:002015-01-02T12:08:20.305-05:00Ceux qui pensent que j'en mets beaucoup quand ...Ceux qui pensent que j'en mets beaucoup quand je parle du francocentrisme au Québec, voire d'eurocentrisme, et partant, de l'obsession de la feuille de tomate quand il est question des vins du Chili ici. Il faut lire cette entrée récente sur le forum LPEL (voir lien au bas). J'ai trouvé vraiment ironique de lire ce texte et son titre car j'ai croisé son auteur il y a quelques années dans une dégustation à l'aveugle entre amateurs où chacun apportait un vin. J'y avais apporté une Syrah, 2007, Elqui, Vina Falernia. Un vin très jeune et très démonstratif avec un profil Rhône nord sur les stéroïdes qui détonnait parmi des vins européens servis. Comme à chaque fois où je suis présent dans ce type de dégustations, certains qui me connaissent cherchent tout de suite à identifier le vin chilien. Le gars avait donc pris le vin qui détonnait du lot et l'avait associé au Chili à cause de ma présence en disant qu'il empestait l'arôme de plant de tomate. Ce qui n'était absolument pas le cas. Les vins de Syrah de Elqui seraient les derniers rouges au Chili qu'on pourraient associer à l'arôme de plant de tomate, mais la suggestion mentale avait fait son effet.<br /><br />Vina Falernia est un de ces producteurs emblématiques du Nouveau-Chili et de sa diversité. Je trouve donc ironique de voir que ce gars rapplique aujourd'hui comme s'il avait connu son chemin de Damas et en ramenant cet énorme cliché québécois du plant de tomate qui aurait supposément été dans tous les rouges chiliens auparavant. D'un autre côté, tant mieux s'il a finalement compris ce qui se passe réellement dans ce pays. Mieux vaut tard que jamais.<br /><br />Claude<br /><br /><br />http://www.lapaulee-enligne.com/t3384-pas-de-tomates-dans-mon-chili<br /><br /><br />*Claude Vaillancourthttps://www.blogger.com/profile/08510462205136361381noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8281064301801310792.post-87960793135871861232014-10-31T05:21:20.434-04:002014-10-31T05:21:20.434-04:00Pour revenir à la réaction à ma série de texte sur...Pour revenir à la réaction à ma série de texte sur FDV. L'arôme dont certains accusent les vins sud-africains, ce n'est pas le goudron ou l'asphalte, c'est le caoutchouc brûlé. Pour moi c'est bien différent. Comme quoi la perception peut varier.<br /><br />ClaudeClaude Vaillancourthttps://www.blogger.com/profile/08510462205136361381noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8281064301801310792.post-62456362587939870742014-10-31T05:09:54.380-04:002014-10-31T05:09:54.380-04:00J'ai lu une réaction à cette série de texte su...J'ai lu une réaction à cette série de texte sur FDV. On ressort l'argument qu'on m'a souvent servi que le cassis est un arôme fruité et que la feuille de tomate est un arôme végétal. Malheureusement c'est une simplification qui ne tient pas la route. D'ailleurs, j'ai amené les preuves scientifiques de cela dans la troisième partie de ma série de textes. La molécule responsable de l'arôme de cassis dans le vin rouge est le 4-MMP, la même molécule qui est identifiée comme responsable de l'arôme de feuille de tomate et de buis dans le Sauvignon Blanc. Donc, la même molécule peut être perçue comme un arôme fruité ou végétal selon le contexte et la sensibilité du dégustateur, ou les idées préconçues qu'il peut avoir, et dans le cassis frais il y a un aspect végétal qui demeure même si le fruit est mûr. Il faut bien connaître le cassis frais pour savoir de quoi on parle. On confond trop souvent arôme de cassis frais et arôme de liqueur de cassis.<br /><br />Encore une fois, il n'y a qu'au Québec qu'on parle de plant/feuille de tomate pour décrire des rouges chiliens. Ailleurs on parle de cassis. Désolé si ça déplaît, mais c'est la réalité, et selon moi c'est à cause de Jacques Benoît et de son influence grâce à la tribune privilégiée dont il jouit depuis très longtemps. Il a martelé cette chose pendant au moins 20 ans à chaque fois qu'il a parlé d'un rouge chilien, qu'il la perçoive ou non. Cela a fait son chemin. Désolé d'être enflammé dans ma remise des pendules à l'heure. J'aimerais lire des textes aussi fouillés que ceux de cette série de la part de nos chroniqueurs-vin. Au lieu de cela on a souvent droit aux mêmes lieux communs.<br /><br />Claude<br /><br /><br />http://www.fouduvin.ca/forum/viewtopic.php?f=13&t=27262<br /><br /><br /><br />*Claude Vaillancourthttps://www.blogger.com/profile/08510462205136361381noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8281064301801310792.post-35261370198634459852014-10-27T19:30:30.407-04:002014-10-27T19:30:30.407-04:00Le message commencerait-il à passer? Enfin une not...Le message commencerait-il à passer? Enfin une note de dégustation de Jacques Benoît sur un rouge chilien sans mention directe de la fameuse feuille de tomate. M. Benoît utilise plutôt l'euphémisme "note végétale intempestive", et une fois encore pour nous dire qu'il n'y en a pas dans le vin dont il parle. C'est beau de définir un vin par ce qu'il n'est pas....<br /><br />Claude<br /><br /><br />*<br /><br />Vallée de Colchagua 2012 Cuvée Alexandre Cabernet Sauvignon Lapostolle, 25,50$ (10767053)<br /><br />Vin rouge du Chili, issu de raisins de l'agriculture biologique, que produit la société française Marnier Lapostolle. Très bien coloré sans que ce soit un vin opaque, il a un bouquet, de fruits noirs surtout, plutôt unidimensionnel pour l'instant, boisé sans excès et (bravo!) dénué de toute note végétale intempestive. D'une bonne concentration, ne manquant pas de corps, ses tannins ont de la fermeté sans être agressifs, avec un après-goût marqué par les arômes propres au Cabernet Sauvignon. Élevage en fûts de chêne français. Très bon. 14,5% (84 caisses). Garde: 2014-2019.<br /><br /><br />http://www.lapresse.ca/vins/jacques-benoit/201410/27/01-4812989-le-nebbiolo-un-dur-a-cuire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_vins_1508967_accueil_POS1<br /><br /><br /><br />*Claude Vaillancourthttps://www.blogger.com/profile/08510462205136361381noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8281064301801310792.post-27381523947506026562014-10-13T13:38:29.629-04:002014-10-13T13:38:29.629-04:00Petit tour sur le forum 'La paulée en ligne...Petit tour sur le forum 'La paulée en ligne' et voilà que je tombe sur cette note de dégustation récente d'un membre:<br /><br />1997 Viña Almaviva S.A. Almaviva (Chile, Maipo Valley, Puente Alto)<br /><br />une belle couleur Grenat avec un léger tuilé, coté viandeux, vieux cuir et de tabac. En bouche, un mariage équilibré de végétal,d'épice, de bois et de fruit. Quel vin!<br /><br />servi à l'aveugle lors d'une dégustation de Bordeaux.<br />Quel pirate, il fut, tout le monde était à Bordeaux.<br />Pour l'un, un Sociando-Mallet d'un belle année, pour les autres un grand Bordeaux.<br />C'est vrai que c'est un partenariat entre le Baron Philippe de Rothschild et de Viña Concha y Toro.<br /><br />http://www.lapaulee-enligne.com/t3238-semaine-du-5-octobre-2014<br /><br />Je sais que je tape souvent sur le clou du potentiel de garde des rouges chiliens, j'ai moi-même surpris de nombreux dégustateurs chevronnés, à l'aveugle, avec des rouges chiliens avec 10-15 ans d'âge, mais j'aime bien quand ça vient de sources extérieures et à l'aveugle.<br /><br />L'originalité chilienne dont je parle dans mon texte est valable pour des vins encore assez jeunes. Plus le temps passe et plus les rouges chiliens perdent cette originalité pour rejoindre un profil plus classique, d'où l'intérêt d'en mettre au cellier, et pas juste des vins de luxe comme Almaviva. Il y a des vins de 20$ qui vieillissent tout aussi bien.<br /><br />Claude<br /><br />Claude Vaillancourthttps://www.blogger.com/profile/08510462205136361381noreply@blogger.com